Les autorités de règlementation continuent d’autoriser la mise sur le marché de pesticides suspectés de provoquer le cancer alors que des produits de substitution existent.
En novembre 2016, l’ANSES a en effet autorisé la mise sur le marché d’un nouvel anti-oïdium le « Yaris », classé C2 Cancérogène suspecté et H351, susceptible de provoquer le cancer. La substance active Fluxapyrorad * est aussi SDHi : il agit spécifiquement sur la succinate déshydrogénase (SDH), enzyme clé de la chaîne respiratoire mitochondriale située au carrefour des deux voies métaboliques essentielles à la vie des cellules fongiques. L’inhibition de la SDH par le Fluxapyrorad affecte d’une part la production d’énergie (ATP) produite par la chaîne respiratoire et d’autre part la production d’acides aminés, de lipides et d’acides gras (métabolites indispensables au fonctionnement cellulaire.
*Pas moins de 42 préparations commerciales à base de cette substance active sur la marché français.
Extrait fiche e-phy Yaris :
Fiche e-phy Yaris complète : https://ephy.anses.fr/ppp/yaris
Le soufre utilisé en viticulture Bio est un anti-oïdium, mais la Substance Active de synthèse « Cyflufenamid » est un pesticide de synthèse non CMR, Cancérogène, mutagène, Reprotoxiques.
Elle est présente dans pas moins de 5 préparations commerciales de synthèse !
- DYNALI
- TAKUMI
- NISSODIUM
- CYFLODIUM
- CIDELY TOP
Comment l’ANSES peut-elle justifier la mise sur le marché d’une nouvelle préparation commerciale classée cancérogène, alors que des produits de substitution non CMR existent et pas seulement pour la viticulture Bio, mais aussi pour la viticulture conventionnelle ?
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